C'est certes un peu méchant, mais Chongqinq ne nous a pas laissé une super impression ! Située entre deux fleuves, nous pensions trouver un côté "nature" dans cette énorme ville de 10 millions d'habitants... Mais non ! La pollution était au rendez-vous, donc pas de ciel bleu mais une épaisse brume... Le centre-ville était tout de même mimi : grands buildings commerciaux et grandes enseignes occidentales... mais on connaissait déjà !
Finalement, on a presque passe plus de temps à trouver des tickets de bus pour Emeishan qu'à visiter !
A savoir tout de même, normalement, on vient dans cette ville, point de depart pour une croisiere sur le fleuve Yangtze, pour s'éloigner en bateau, ce qui n'était, pour nous, pas au programme.
On a aimé :
L'embarcadère
Point de départ de tous les bateaux de croisière. Dépaysant et jolie vue sur la rive d'en face.
Moins cool :
A la conquête du bus perdu
Etant donne que les transports affichent complets, le jour de l'an chinois arrivant à grands pas, nous voulions réserver nos tickets de bus à l'avance... Pas de problème pour trouver la gare routière même si cela a été un peu long car elle n'était pas toute proche de notre auberge. Arrivés sur place, il a fallu affronter plusieurs hôtesses ne parlant que...chinois, et être trimbalés de guichets en guichets... On a compris à la fin, qu'ils ne pouvaient pas vendre les tickets, mais pourquoi ? Mystère... On a demandé une explication en chinois sur un morceau de papier. Retour à l'auberge bien compliqué : on ne trouve pas le bus retour... ca parait drôle mais Chongqinq est une ville tellement grande avec plein de routes qui se croisent dans tous les sens et à toutes les hauteurs... qu'on ne savait plus ou aller ! Autre problème : plus de taxi... Bon, et bien la solution la plus pertinente était de filer à pieds ! On a finalement retrouvé notre chemin. Puis, on s'est fais ramenés par un "tricycle" (moto à 3 roues avec une carrosserie de voiture). On s'est fait escroquer pour ce trajet mais on n'a même pas reflechi, on voulait juste rentrer et faire traduire notre précieux message lol ! On apprend donc à l'auberge qu'ils ne peuvent vendre les tickets seulement le jour du départ... il faudra donc partir tôt et jouer des coudes avec les chinois ! Le jour J, on part 2h30 a l'avance pour être sur d'avoir nos billets. Et la, moment assez exceptionnel : arrivés à la gare, gros mouvement de foule des chinois : il faut toujours qu'ils poussent pour passer les premiers et rentrer le plus vite possible à la gare... mais là c'était bien pire, on se retrouve au milieu de cette foule, poussés de tous les cotés, sans ne pouvoir rien controler... et les chinois qui continuent a pousser... et les poumons qui se serrent... Marie passe bien sur sa petite gueulante, aucun effet bien entendu ! Ensuite, queue pour le bus avec toujours plus de monde et l'obligation de litteralement passer sur les gens pour atteindre le bus. C'était assez folklo, mais pas dans le bon sens !
Apres 1h30 de queue, on rentre dans le bus et là c'est le soulagement : pas de WC pour 8h de trajet, on n'y prète même pas attention...
Les paysages étaient sympas, mais on n'a pa vraiment pu en profiter... Attention, âmes sensibles s'abstenir : plusieurs personnes sont malades et apparemment ça ne les genent pas du tout de vomir devant tout le monde, bruit et odeur en prime...
Ajouter à cela, les nids d'éléphants, la vitesse et la boue et on a notre petit trajet en bus !
Mais en fait, on s'est fait à la culture chinoise, même pas peur du début a la fin... donc tout roule pour nous, on deviens des minis aventuriers ;-)
Anecdotes :
Les jobs des chinois
A chongqinq, comme ailleurs, on peut apercevoir des personnes ramassant les cartons et les portant sur le dos dans les rues... On a compris pourquoi : ils les emmenent à un depot le soir où ils gagnent 2, 3 sous. C'est un métier ici. Comme cireur de chaussures, couturiere en pleine rue... Vous vous demandez surement si nous n'avons pas été "choqués" ? Ca surprend bien sur, mais c'est leur mode de vie ici et finalement on s'y fait assez vite (sans être completement insensibles).
Les chinois et les jeux
Les chinois jouent tous le temps et partout. Souvent dans la rue et avec des personnes qu'ils ne connaissent apparemment pas ! Lorsque nous même nous jouons dans le train, ils ne manquent pas de suivre nos parties... Malheureusement, nous ne jouons pas aux mêmes jeux et ne pouvons donc pas leur proposer d'y prendre part.
Les bébés chinois
Fesses à l'air ! Et oui, être bébé chinois c'est formateur ! Ils ont des pantalons très chauds, en duvet certainement, mais avec une fente qui laissent apparaitre en permanence le devant et le derriere... pour des raisons pratiques : plus qu'à se baisser pour les petits besoins ! Mais aussi certainement car les couches valent cher.
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