Marie a la fièvre tiphoïde, nous sommes donc de retours dans la capitale. Nous connaissons l'hôpital de Pnom Penh à cause du fameux épisode du ver noir... On sait que c'est un bon hôpital et que surtout les medecins parlent français !
Moins cool
Marie malade (suite)
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Hôpital Calmette |
L'après-midi, on reviens pour avoir les résultats... Marie a une gastro... Le Dr de Sihanoukville a falsifié la première prise de sang... Notre "gentil" Dr nous explique qu'il y a des Dr "commerciaux"au Cambodge, il essayait juste de nous prendre le max de pognon... Un peu en rage contre e maudit Dr mais contents que tout se finisse bien !
A l 'hôpital, le "gentil" Dr nous a traité comme des rois et nous faisais passer devant tout le monde... Ca nous a beaucoup géné ! Les rares moments où l'on a du attendre étaient l'occasion pour Nico de recoudre notre sac à dos... avec l'aide d'une autre patiente qui a finalement presque fait tout le travail ! Dernière bonne nouvelle, étant donné qu'il s'agit d'un hôpital français, les consultations sont prises en charges pour notre bonne Sécurité Sociale ! A condition bien sûr que les factures soient bien au bon nom, non Marie ne s'appelle pas Myne Chanlotte...
On a aimé
Mister Polo
Notre retour à Pnom Penh nous a permis de rencontrer Mister Polo. Mister Polo a 40 ans, il transporte les touristes en moto d'un bout à l'autre de la ville. Les bons mois, il gagne 50 dollars, les mauvais 40... Il envoie une grosse partie de cet argent à sa famille qui vit sur le bord du Mékong. Il ne rentre pas chez lui toutes les semaines, seulement s'il a assez gagné. Lorsque ce n'est pas le cas, ses enfants lui crient au téléphone "rentre papa, rentre !". Comme tous les chauffeurs de moto ou Tuk-Tuk, son moyen de transport et aussi son lit... Mais Mister Ouk lui laisse une place dans son Tuk-Tuk, c'est plus confortable. Certains jours, il attend toute la journée mais ne parviens à avoir aucune course... Il y a tellement de chauffeurs ! Et les touristes préfèrent les Tuk-Tuk. Dans ce cas, mister Ouk lui payera son repas, il le lui rendra le jour où la situation sera inversée. Lorsqu'il gagne plus d'argent, il achète à manger aux orphelins. L'endroit le plus loin où il est allé est Siem Reap, il ne verra jamais d'autres pays.
Et des mister Polo, il y en a de partout dans les rues... Il faut même savoir qu'il est loin de faire parti des plus pauvres.
Ce mister Polo nous a donné une vraie leçon de vie, il ne se plaint pas, rit avec les autres chauffeurs, saute sur les touristes en esperant qu'ils lui diront "oui, on a besoin de toi !"
Le jour de notre départ, on l'a invité à petit-déjeuner avec nous. Rendez-vous donné pour 9 heures... Mais la chance lui a sourit : Mister Polo est en course... une fois de plus, il ne mangera pas.
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