Dur dur de se réveiller après une telle nuit ! Vers 2 heures du matin, il y a eu une coupure de courant et donc plus de clim dans la chambre. Marie n’a jamais eu aussi chaud de sa vie, la peau mouillée, les cheveux trempés... Et finalement on a été chanceux : un gros orage a éclaté, il ne nous restait plus qu’à ouvrir toutes les fenêtres et de se rendormir dans une atmosphère plus fraiche avec le son des gouttes d’eau. Au petit matin, après un réveil effectivement un peu difficile, on se réjouit de l’orage passé qui a laissé quelques marques : les 38 degrès de la veille sont remplacés par un petit 26 degrés.
Entre deux petites averses, nous partons sur la route en direction du fort de Kumbhalgarh. Sur la route les panoramas sont grandioses et nous rappelle un peu la vallée de l’Eyrieux, les arbres exotiques et les vaches en plus. La pluie n’a pas fait que du bon, d’énormes flaques se sont formées et on craint plusieurs fois de se retrouver coincés. Après cette plaisante balade, le fort se dessine au loin. Lorsque l’on voit toutes les marches, on se rejouit une nouvelle fois du mauvais temps ! Vous allez peut-être bien finir par nous prendre pour des tarés... D’en haut, la vue sur les plus longs remparts du Rajasthan est magnifique.
Puis, on continue de visiter tout en roulant. La voiture est un moyen extraordinaire pour profiter des paysages, les voir changer et être témoin des scènes de vie. Il nous reste deux heures de voyage avant d’arriver à Udaipur. Marie s’endort légèrement...
Une fois les sacs déposés à l’hôtel, nous partons dans les rues à la découverte de la ville et des trésors des artisans. On dégote deux tappis en patchwork créés à la main par les gens des villages. Tout à coup, pendant que l’on choisit nos fameux tissus, une épaisse fumée remplie la rue et le magasin... Le vendeur nous explique que c’est du produit anti-moustique vaporisé en grande quantité pour prévenir les épidémies de paludisme. Une bonne initiative du gouvernement indien.
On arpente encore un peu les ruelles aux milieux des Indiens, des vaches et en ne baissant jamais notre garde à cause des chauffards en scooter. La nuit est déjà tombée, il est temps de monter sur une terrasse-restaurant pour se délecter d’un repas indien en observant les reflets des lumières des palaces sur le lac.
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